En Polynésie française, la gestion des déchets constitue un défi majeur dans le cadre d’une démarche de perliculture durable. Les perliculteurs sont à la recherche de solutions pour une meilleure gestion des déchets à base des matériaux existants mais surtout pour l’usage d’alternatives autres que le tout plastique.
Des études prospectives menées dès 2013 par le Pays sur certains atolls, notamment collecteurs, pour tenter d’évaluer les déchets perlicoles immergés dans le domaine public maritime, hors concessions maritimes octroyées aux perliculteurs, confirment l’urgence de la mise en place d’un plan de gestion éco-responsable de ces déchets perlicoles et de la nécessité de rechercher des solutions alternatives telles que les matériaux biodégradables.
C’est dans ce contexte que le projet de partenariat, entre l’Université de la Polynésie française (UPF) et le Pays au travers de la Direction des ressources marines et minières (DRMM), propose d’apporter des éléments concrets de connaissance à la fois sur la caractérisation des différents types de déchets produits et sur l’identification de voies d’évolution de la filière vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement en utilisant des biomatériaux.
Ce projet vise à apporter aux acteurs de la filière une vision claire de la nature et des volumes de déchets produits par cette activité. Il s’agira de tester de nouveaux matériaux ou des matériaux ré-utilisables notamment pour le collectage, plus respectueux de l’environnement, afin de faire évoluer les productions vers une démarche éco-responsable potentiellement valorisable par des certifications de bonnes pratiques.
Le ministre en charge du Développement des ressources primaires soutient le financement de ce projet de convention de coopération entre l’Université de la Polynésie française (UPF) et la Polynésie française (DRMM), pour un montant de 31 293 940 Fcfp, qui s’étalera sur une période de 3 ans, et qui sera soumis prochainement à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française.