360
Navires Actifs
80 %
Basés dans l’Archipel de la Société
En Polynésie française
En Polynésie française, la flottille de pêche professionnelle côtière composée de poti marara et poti auhopu compte aujourd’hui 360 navires actifs. Plus de 80 % de ces navires sont basés dans l’archipel de la Société.
Afin d’assurer une meilleure gestion et surveillance de cette flottille de pêche, la Direction des Ressources marines (DRM) projette d’équiper les navires bénéficiant d’une licence de pêche côtière d’une balise de géolocalisation.
Géolocalisation
La géolocalisation des navires de pêche professionnelle permet de contrôler l’activité des navires et notamment la bonne utilisation des aides financières diverses ainsi que le respect des zones protégées. Ce dispositif de suivi existe déjà depuis 2012 pour les thoniers palangriers mais les émetteurs utilisés pour cette flotte ne conviennent pas pour des navires de plus petites tailles et non pontés.
Afin d’identifier les dispositifs qui pourraient fonctionner dans le cas des poti marara et poti auhopu, la DRM a fait un appel à proposition et a pu ainsi retenir deux balises différentes qui vont désormais être testées. Cette phase de test vise à s’assurer de la fiabilité des balises et de leur bonne compatibilité avec le système informatique de suivi de la pêche développé par le Pays avant d’envisager son déploiement pour l’ensemble de la flottille.
Tests
Ces tests se dérouleront sur une période d’un mois en partenariat avec les pêcheurs professionnels. Ainsi les deux premières balises seront installées le 9 octobre sur les navires respectifs de Ralph Van Cam, licencié à Hitia’a et Président du Syndicat Rava’ai Mau, et de Tehema Bougues, licencié à Papeete.
Si les résultats de la phase test sont concluants, le dispositif sera déployé dans un premier temps sur les navires des îles de Tahiti et Moorea (45% des navires actifs) durant l’année 2024 puis sera progressivement étendu aux autres îles.
Aides
Afin d’aider les professionnels à acquérir ces nouveaux équipements obligatoires, le Pays envisage de prendre en charge 80% du coût de la balises et son installation. Il restera à la charge du pêcheur les frais d’abonnement GSM nécessaire pour l’envoi des coordonnées GPS.
Face aux enjeux que représentent la gestion et la surveillance de la flottille de pêche côtière, ces tests conduits par la DRM et le Syndicat des pêcheurs marquent une avancée significative dans la professionnalisation de cette filière en Polynésie française. Par ces mesures, le Pays réaffirme son engagement envers une pêche responsable, transparente et durable, veillant à l’équilibre entre le soutien économique apporté aux pêcheurs et la préservation des ressources marines.
Réception des données de géolocalisation
La phase de test a commencé ce lundi 9 octobre avec deux pêcheurs professionnels licenciés qui ont accepté l’installation de ces balises sur leur navire.
Ces balises utilisent pour l’instant le système GSM. La DRM réceptionne toutes les 10 mn la position, la vitesse et le trajet des navires. Cette phase de test devrait durer environ un mois.
Pose de la balise sur le bateau de M. Ralph Van Cam
licencié à Hitia’a et Président du Syndicat Rava’ai Mau
Pose de la balise sur le bateau de M. Tehema Bougues
licencié à Papeete
Radio Polynésie la 1ère : invitée café Mme Vaiana Joufoques, cheffe de la cellule du suivi des pêches.
Mise en place de balises de géolocalisation (VMS) pour la préservation des réserves marines