Mes chers amis,
L’année qui vient de s’écouler a été marquée par la poursuite du redressement économique de notre Pays. Les choses vont mieux et nous savons que cela ira en s’améliorant.
Le gouvernement a mis en place les conditions de ce retour à la confiance.
Ce travail porte ses fruits. Les acteurs économiques ont retrouvé confiance et veulent investir à nouveau avec des créations d’emploi à la clé. L’espoir est revenu.
J’ai rencontré le Premier ministre Edouard Philippe et le président de la République Emmanuel Macron qui m’ont confirmé que l’Etat était à nos côtés et que l’accord de l’Elysée pour le développement de la Polynésie française restait notre feuille de route pour les années à venir. Nous pouvons être optimistes.
Nous avons participé pour la première année au Forum du Pacifique en tant que membre à part entière. Notre voix porte désormais aux côtés de celles de nos frères du Pacifique pour transmettre nos craintes sur les conséquences du réchauffement climatique.
Le Pape qui nous a reçus à la mi-novembre nous a entendu et porte, lui aussi, notre message auprès des grandes Nations.
Le Saint-Père reste le défenseur des plus humbles. Je sais que toutes ces années passées, les inégalités se sont creusées dans notre pays. Je sais que la pauvreté s’est installée chez une partie d’entre nous.
Ce n’est pas une fatalité. Je veux leur dire qu’ils sont ma préoccupation.
Il est de notre devoir de lutter contre cette fracture de notre société.
Chaque année, notre pays consacre plusieurs milliards pour accompagner les plus démunis et tenter de soulager leur fardeau. Mais le constat est là : cela ne suffit pas à ramener plus d’équité et plus de justice dans notre société.
Il faut sans aucun doute changer de méthode pour être plus efficaces. C’est ce que j’ai demandé au gouvernement de faire.
Mais les pouvoirs publics ne sont pas les seuls à pouvoir agir. Notre communauté doit préserver les vertus de la solidarité et du partage.
C’est dans cet esprit de solidarité que nous devons agir pour préserver notre système de santé et l’avenir de nos retraites.
Le gouvernement a décidé de prendre ce problème à bras le corps. Si nous reculons encore, ce sera la faillite de notre système. Bien sûr, changer fait peur.
Mais c’est notre responsabilité collective de prendre les décisions qui s’imposent pour maintenir la cohésion, pour que chacun continue d’être soigné, pour que nos vieux touchent leur retraite et nos enfants leur allocation.
Ne cédons pas aux vieux réflexes. Osons et soyons tournés vers l’avenir, rassemblons les énergies positives.
Inspirons nous de tous ceux qui innovent chaque jour, de ces jeunes qui créent leurs entreprises, de tous ceux qui marquent leur confiance dans notre société.
Inspirons nous de ceux qui se battent par amour pour leur pays.
Oui, soyons positifs. Avançons et continuons la construction de notre maison commune, ce pays qui nous est cher et qui est le nôtre.
Mes chers amis, bonnes fêtes et bonne année 2018, sous les auspices de la paix, du bonheur et de la prospérité.