Le président du Pays et le ministre du Secteur primaire à la rencontre de la Direction de la Biosécurité

Dans le cadre de leurs travaux visant à garantir la sécurité et l’autonomie alimentaire du fenua, le président du Pays, Moetai Brotherson, et le ministre du Secteur primaire, Taivini Teai se sont rendus en matinée à Motu-Uta, dans les locaux de la Direction de la Biosécurité (DBS).

Ce service remplit en effet un rôle crucial pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement en empêchant l’introduction et la circulation des organismes et maladies susceptibles d’impacter négativement les productions agricoles locales et la biodiversité. La DBS a également pour mission de protéger la santé des polynésiens, autre priorité du gouvernement, en contrôlant l’usage des pesticides et les conditions de productions des denrées alimentaires.

Cette visite était donc l’occasion pour le directeur de la Biosécurité et ses agents de présenter au gouvernement les moyens du service ainsi que ses perspectives de développement dans le cadre de la stratégie définie par le ministre du Secteur primaire.

Accueillis par Ramon Taae, directeur de la Biosécurité, Moetai Brotherson et Taivini Teai ont d’abord pu découvrir le fonctionnement de la station de fumigation, destinée au traitement des produits susceptibles de porter des organismes nuisibles aux végétaux. Ces traitements sont parfois indispensables pour s’assurer que les végétaux ne sont pas porteurs d’insectes nuisibles, en premier lieu desquels la mouche des fruits et la petite fourmi de feu, bien connues pour leurs effets néfastes sur l’environnement et les productions agricoles.

Dans la foulée, ils se sont vu présenter les modalités de contrôle documentaire et de traitement des conteneurs dans la zone sous douane du Port Autonome de Papeete. En effet, tous les navires arrivant sur le territoire polynésien sont inspectés par les agents de la Biosécurité et, si nécessaire, traités avec des produits insecticides. Ces démarches ont pour objet d’empêcher l’arrivée de ravageurs tels que le rhinocéros du cocotier, un insecte capable de dévaster les cocoteraies en quelques années et qui est désormais présent dans la majorité des pays du Pacifique. Le président et le ministre, conscients de la richesse des ressources naturelles du fenua et de leur fragilité, ont eu l’occasion de confirmer leur volonté de renforcer les contrôles aux frontières afin d’éviter l’arrivée sur le territoire de maladies dévastatrices pour la biodiversité et l’économie de nos îles.

Dans l’après-midi, ils se sont rendus dans les locaux de la cellule zoosanitaire de la DBS à Faa’a. Dans ce cadre, en présence du directeur d’Aéroport de Tahiti, ils ont pu rencontrer les services en charge de la protection des animaux, de l’inspection des élevages et du contrôle de la salubrité des produits d’origine animale. Ils ont par la suite été reçus par l’équipe cynophile de la DBS qui leur a fait visiter le chenil financé par le Pays et le PROE avant de leur proposer une démonstration des capacités des chiens détecteurs de biosécurité en zone d’arrivée internationale des passagers.

La visite s’est poursuivie par la découverte des locaux de vie et de travail des contrôleurs de biosécurité puis la présentation de la zone d’arrivée internationale des animaux. Dans ce cadre, Peretiteni et Fa’aterehau ont pu constater les efforts à accomplir en vue de doter les points d’entrée du territoire d’espaces de contrôle et de quarantaine adéquats pour garantir la protection du fenua.

Ce déplacement s’est terminé par une courte présentation des principaux travaux conduits par la DBS pour, d’une part, renforcer ses capacités de contrôle et, d’autre part, faciliter les démarches des usagers et le travail des agents en vue de fluidifier le traitement administratif des demandes. Le directeur a eu l’occasion de solliciter l’appui du gouvernement pour mener à terme les réformes engagées par la DBS.

Le président et le ministre du Secteur primaire ont conclu leur visite en réaffirmant leur soutien à la Direction de la Biosécurité et leur volonté de l’aider à renforcer ses capacités, notamment dans le cadre des discussions relatives au développement des infrastructures postales, portuaires et aéroportuaires du Territoire.

Source : Service de la communication – Présidence de la Polynésie française