Le ministre du Développement des ressources primaires, Tearii Alpha, a ouvert, mardi, l’atelier national de la biosécurité aquatique en Polynésie qui se tiendra du 26 au 28 septembre, à la Présidence.
« A l’heure où la consommation mondiale de poissons ne cesse de croître en raison de la pression démographique tandis que, parallèlement, les ressources s’amenuisent, l’aquaculture est devenue incontournable », a déclaré le ministre dans son discours d’ouverture. A l’initiative de la division de la pêche, de l’aquaculture et des écosystèmes marins de la Communauté du Pacifique (CPS), représentée par Ruth Garcia, et en collaboration avec la direction de la Biosécurité et de la Direction des ressources marines et minières, cet atelier permettra l’élaboration et la mise en œuvre du programme « Sustainable Pacific aquaculture development for food security and economic growth » en Polynésie française.
A travers ce programme, cette division de la Communauté du Pacifique, mettra à disposition les informations dont la Polynésie a besoin afin de prendre des décisions relatives à la gestion et à la valorisation de leurs ressources aquatiques et de contribuer à la doter des outils et des capacités nécessaires à la mise en œuvre de ces décisions. En terme de biosécurité aquatique, trois éléments recouvrent ce domaine, tels que la gestion de la santé des animaux aquatiques, les échanges d’organismes aquatiques vivants et la sécurité alimentaire.
La mise en œuvre d’une stratégie de biosécurité aquatique impactera différents sujets tels que, par exemple, le statut sanitaire et de certification à l’exportation, le protocole de surveillance zoo-phytosanitaire ou encore les prescriptions en matière d’importation en rapport avec l’introduction d’animaux aquatiques et leurs produits.
Les objectifs de cet atelier sont de réaliser un état des lieux du secteur de l’aquaculture, mais aussi, en matière de biosécurité aquatique, de mettre en évidence les principaux besoins, lacunes et limites dans le domaine de la biosécurité aquatique (atouts, points faibles, opportunités et menaces).
Ainsi, protéger la santé et la biodiversité des écosystèmes aquatiques, faciliter la mise en place de nouveaux systèmes potentiels de production aquatique, assurer la pérennité des ressources alimentaires et des filières d’exportation, renforcer la capacité de participer aux circuits commerciaux équitables et protéger et mettre à profit un milieu préservé sont autant d’enjeux sur lesquels la Polynésie tirera des bénéfices de cet atelier.