L’atelier de clôture du programme régional Integre, centré sur des thématiques liées à la protection de l’environnement, se déroule sur deux journées, à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Environ 100 personnes, avec notamment une délégation de la Polynésie française, menée par le ministre en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, représentant le président de la Polynésie française, ordonnateur du 10ème FED régional, sont réunies pour évoquer ce programme régional, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Communauté du Pacifique.

Le ministre en charge de l’écologie et du développement durable, dans le gouvernement de Nouvelle-Calédonie, Didier Poidyaliwane, le président de l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna, David Vergé, le chef du bureau de l’Union européenne pour les Pays et territoires d’outre-mer du Pacifique, Tomas Mateo Goyet, et le directeur général adjoint de la communauté du Pacifique, Cameron Diver, étaient également présents pour l’ouverture de l’atelier.

Le projet Integre (Initiative des territoires pour la gestion régionale de l’environnement), commun aux quatre Pays et territoires d’outre-mer (PTOM) que sont la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna et Pitcairn, a pour objectif une gestion durable de l’environnement au profit des populations. D’un budget global d’1,4 milliards Fcfp, ce programme a débuté fin 2013 et prend fin en janvier 2018. Il a concerné neuf sites, dont trois en Polynésie française (presqu’île de Tahiti, Moorea et Raiatea), sur des thèmes tels que l’agriculture biologique, l’éco-tourisme, la gestion des déchets professionnels, l’aquaculture ou encore la gestion intégrée des zones côtières.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, le ministre en charge de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a tenu à remercier l’Union Européenne pour le financement de ce programme. « Je ne me souviens pas avoir assisté à une telle initiative auparavant et je pense qu’elle doit être saluée et devenir systématique », a souligné le ministre. Évoquant des points d’amélioration, le ministre a souhaité que ce type de programme soit toutefois moins technique, dans le cadre d’un « véritable dialogue politique et stratégique ». « Renforcer le dialogue politique et stratégique c’est aussi accepter une relation d’égal à égal, c’est également apprendre à connaître et respecter l’organisation politique et institutionnelle de chaque territoire », a ainsi indiqué le ministre.

Heremoana Maamaatuaiahutapu s’est réjoui que le programme Integre soit basé sur le principe de l’échange et du partage entre les Pays du Pacifique, avec un échange des expériences et des partages d’informations. « Nous essayons depuis 3 ans de maintenir des relations privilégiées entre les pays du Pacifique sur des thématiques communes comme la gestion de l’écotourisme, la gestion des espaces emblématiques ou encore la gestion d’espace maritime et notamment sur les modèles de gestion comme la réserve de biosphère. Le maintien de ce lien est très important pour les Pays du Pacifique », a déclaré le ministre en charge de l’Environnement.