
Précisions apportées par la Direction des Ressources Marines (DRM)
La Direction des Ressources Marines (DRM) souhaite apporter des précisions à l’article publié le 16 janvier 2025, intitulé « Les rori polynésiens demandent leur visa pour l’export ».
Contrairement à ce qui est affirmé dans l’article, les rori titi (une variété de concombres de mer) n’ont pas à sortir de l’interdiction d’export. En effet, leur export est toujours possible mais encadré par la CITES, une convention internationale visant à protéger les espèces menacées. Toutes les parties membres, dont la Polynésie française, doivent respecter ces règles pour obtenir les autorisations d’export.
La DRM tient également à préciser qu’il ne s’agit pas d’un recours, mais d’une simple requête adressée à l’organe de gestion de la CITES pour obtenir des précisions sur les conditions à remplir pour l’exportation de rori titi, notamment en matière de production aquacole. Cette démarche a été initiée par le représentant de la CITES en Occitanie et non par la région, conformément à la procédure normale, suite à une demande d’exportation formulée par Tahiti Marine Products.
Par ailleurs, la collaboration entre les scientifiques d’Ifremer Tahiti, Ifremer Occitanie et IRD Nouvelle-Calédonie avec des aquaculteurs privés ne pose aucun conflit d’intérêts. Ces projets sont complémentaires et non concurrents. Le besoin de la Polynésie est de pouvoir collaborer avec une autorité scientifique de la CITES désignées par l’État signataire de la CITES, qui lui soit propre et surtout qui soit bien au fait des problématiques CITES, ce qui n’est pas le cas de la plupart des scientifiques mis à part ceux du Museum National d’Histoire Naturelle.
Enfin, la DRM insiste sur l’importance de la coopération entre les scientifiques, les aquaculteurs et les organismes de gestion pour développer de manière durable cette filière prometteuse, porteuse de bénéfices économiques et sociaux pour la Polynésie française. Une première rencontre a déjà eu lieu pour renforcer cette collaboration.