Aide à l’équipement en radiocommunication en faveur des pêcheurs professionnels
La loi du Pays du 17 janvier 2019 institue une aide pour l’acquisition de matériels de radiocommunications sur des navires de pêche. L’arrêté du Conseil des ministres du 1er février 2019 portant application de cette loi du Pays établit les modalités précises pour bénéficier d’une aide pour l’acquisition de matériels de radiocommunications sur des navires de pêche.
Le Conseil des ministres a pris connaissance de l’avancement du dispositif d’aide, alors que la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) qui pilote le dispositif a initié auprès des pêcheurs professionnels une campagne de rappel diffusée sur l’ensemble des radios du pays pour les inviter à bénéficier du dispositif qui prend fin le 31 décembre 2019.
A ce jour, la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) a enregistré les dépôts suivants :
- 126 dossiers de demande d’aide pour les navires de type poti marara. Sur l’ensemble des 379 pétitionnaires identifiés ayant ce type de navire 33% d’entre eux ont déposé un dossier.
- 49 dossiers de demande d’aide pour les navires de type thonier. Sur l’ensemble des 59 pétitionnaires identifiés 79.5 % d’entre eux ont déposé un dossier.
- 9 dossiers de demande d’aide ont été déposés pour les navires de type bonitier. Sur l’ensemble des 23 pétitionnaires identifiés ayant ce type de navire, 39 % d’entre eux ont déposé un dossier.
Au total, 184 dossiers ont été déposés sur les 461 pétitionnaires qui ont été préalablement identifiés, soit environ 40% des ayants droits. La collectivité va engager pour l’ensemble des demandes précitées 23 489 825 Fcfp.
Le gouvernement invite donc les professionnels de la pêche qui sont éligibles, qu’ils soient propriétaires d’un ou plusieurs thoniers, comme ceux qui sont détenteurs d’un bonitier ou d’un poti marara, à solliciter cette aide sans plus tarder auprès de la DPAM. Le dispositif, ouvert depuis le 1er février 2019, prévoit le remboursement de 50% du montant de l’équipement incluant son installation. Il prend fin donc à la fin de l’année. A l’échéance, ces équipements seront devenus obligatoires et ils seront à 100% à la charge des professionnels qui n’auront pas fait valoir à temps leur droit à bénéficier du dispositif actuellement ouvert auprès de la DPAM.