En 2016, la quantité de crevettes produite a augmenté de 10 % par rapport à 2015 pour atteindre 103 tonnes, le plus important volume jamais réalisé depuis trente ans, souligné l’Institut de la statistique.
Cette production a été réalisée par quatre fermes (contre six en 2014). La phase pilote pour une production en cage en lagon a donné de bons résultats et un premier transfert de la technique a été opéré auprès de deux porteurs de projets. La rénovation des anciennes fermes d’élevage à terre, la fiabilisation des conditions d’élevage et la production de post-larves de qualité dans l’écloserie de Vairao, ont contribué à cette évolution. Le taux de croissance de la production est en moyenne de 27 % par an depuis six ans.
La filière génère un chiffre d’affaires de 219 millions de F.CFP (+ 17 %) et emploie seize personnes (stable par rapport à 2015) dont douze à temps plein.
Même si le rendement est très variable selon les fermes et techniques d’élevage, globalement, il augmente de 10 % avec 8,4 tonnes de crevettes pour 1 million de post-larves. La production de ces dernières est stable cette année (12,3 millions).
L’objectif de production à moyen terme de 300 tonnes de crevettes par an (c’est le volume moyen importé sur la période 2013-2015) ne pourra être atteint que par le développement de nouvelles fermes à terre nécessitant du foncier et/ou des concessions maritimes, à Tahiti et dans les îles. C’est en tous cas l’objectif recherché avec les installations de Faratea, à la presqu’île de Tahiti.
Rappelons qu’en Polynésie française, la production aquacole est composée de trois branches : l’aquaculture de la crevette, celle du bénitier, et la pisciculture du « Paraha peue » (poisson lune ou platax).
Source: ISPF