RAHUI

Espèces marines et d’eau douce

règlementées en Polynésie française

POURQUOI UNE RÉGLEMENTATION ?

Nos lagons abritent des ressources alimentaires très importantes pour la population. Toutefois, certaines espèces sont plus recherchées et donc plus menacées. Le Rahui a été mis en place pour les protéger afin qu’elles ne disparaissent pas. Il faut penser à nos enfants et aux générations futures afin qu’eux aussi puissent profiter de ces richesses que nous offre la mer.

POURQUOI UNE TAILLE MINIMALE DES PRISES ?

Chaque organisme naît, croît, se reproduit et meurt : c’est le cycle de la vie. Avant de pouvoir se reproduire, il lui faut atteindre un certain âge et donc une certaine taille. Ne pas capturer les individus en dessous de cette taille permet aux populations de se régénérer. La taille minimale indiquée, variable selon l’espèce, correspond à la taille qui permettra aux individus de se reproduire au moins une fois dans sa vie.

POURQUOI UNE INTERDICTION SUR LES CRUSTACÉS QUI PORTENT DES ŒUFS ?

Les femelles de certains crustacés ont la particularité de porter des milliers d’œufs fécondés sous leur abdomen et sont ainsi facilement décelées. En relâchant ces individus, on leur permet de pondre et ainsi de libérer les larves qui vont pouvoir régénérer la population.

DÉLIBÉRATION n° 88-184 AT du 8 décembre 1988, modifiée, relative à la protection de certaines espèces animales marines et d’eau douce du patrimoine naturel polynésien.

Exploitation strictement interdite sauf dans le cadre d’une exploitation organisée (Ouverture de la pêche) par le comité de surveillance de la commune.

RAHUI

Durant cette période l’exploitation est autorisée sous certaines conditions (taille, œufs).

TAPU

Durant cette période, la pêche, le transport, la détention, la commercialisation et la consommation sont interdits.

TAPU PERMANENT

Pour les crustacés femelles qui portent des œufs :  les langoustes, les cigales de mer, les squilles, les crabes verts et les chevrettes.

ATTENTION

En cas d’infraction, le contrevenant s’expose à une contravention de 5ème classe (179 000 F.CFP) et à la saisie des produits de la pêche.

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