Infrastructures

Le port de pêche de Papeete

  • Depuis 1990, pour accompagner la montée en puissance de la flottille de pêche, un vaste programme de développement des infrastructures et superstructures a été mis en œuvre.
  • Les infrastructures concernent les quais et remblais utilisés pour le stationnement des thoniers et le débarquement de leurs captures.
  • Les superstructures concernent l’avitaillement des navires (glace, appâts) ainsi que le stockage et la commercialisation du poisson.
  • Le Port de pêche fait partie intégrante du Port Autonome de Papeete. Il est situé dans la zone nord-est du port de Papeete, entre la rivière Papeava à l’Est et le Pont de Motu Uta à l’Ouest.
  • Un partenariat s’est établi entre le Port Autonome de Papeete, le Pays et la CCISM. En outre, des investissements privés ont été réalisés par la société Mobil pour l’avitaillement en carburant des thoniers dans la partie Sud du bassin.

Les bâtiments

Un premier quai de débarquement et de stationnement des thoniers, d’une longueur de 150 m a été réalisé en 1993. Un second quai d’avitaillement en glace et de débarquement du poisson frais, d’une longueur de 100 m, a été mis en service en 2001. Ces deux infrastructures ont été réalisées par le Port Autonome.

Le bâtiment de mareyage export

Afin de répondre à l’augmentation de la production et aux demandes d’ateliers aux normes sanitaires européennes pour l’export, le Gouvernement a mis en activité en juillet 2003 un bâtiment de mareyage dédié principalement aux exportateurs de produits frais.

Ce bâtiment est situé à proximité immédiate du nouveau quai de débarquement. Le principe de base de fonctionnement est la marche en avant des produits depuis leur entrée dans le bâtiment jusqu’à leur sortie et leur acheminement vers les chambres froides situées à l’aéroport de Faaa.

D’une surface au sol de 2.270 m², le bâtiment est constitué :

  •   Au rez-de-chaussée, de 6 ateliers de mareyage (4 de 150 m² et 2 de 300 m²) attribués aux entreprises locales de mareyage et de 2 salles de criée de 200 m² chacune ainsi que d’une déchetterie ;
  •   À l’étage, de locaux prioritairement loués aux mareyeurs ayant leur atelier au rez-de-chaussée ainsi qu’aux sociétés/organismes œuvrant dans le secteur de la pêche hauturière (armement, syndicats…)

Ce bâtiment devrait permettre le traitement de 8.000 T par an (soit 1.000 T par atelier de 150 m², 2.000 T par atelier de 300 m²).

Le bâtiment de mareyage local et la criée

Ce bâtiment, mis en exploitation en janvier 1995, comporte :

  • 6 magasins de mareyage, comprenant chacun une chambre froide positive de 10 m², un atelier de 20 m² et un service commercial de 6 m² ;
  • 1 salle de vente à la criée de 200 m² ;
  • 1 bureau d’exploitation ;
  • 1 atelier de mareyage pour l’export de 100 m² ;

Soit une surface totale de 522 m² hors bureaux.

Ce bâtiment est géré par le Marché d’Intérêt Territorial.

Le bâtiment comprend :

  • Au rez-de-chaussée, 6 ateliers de mareyage (4 de 75 m² et 2 de 150 m²) équipés de 2 chambres froides et d’une salle de travail, attribués aux entreprises locales de mareyage ;
  • A l’étage, des locaux de stockage d’emballage individuels, des locaux techniques, des bureaux et sanitaires individuels pour chaque mareyeur ayant son atelier au rez-de-chaussée.

Le bâtiment logistique

L’agrément européen délivré aux thoniers congélateurs leur permet de traiter et de conditionner les poissons en longes ou entiers congelés à bord. Cependant, les bateaux ne disposent pas d’assez pour stocker les emballages ; les produits ne peuvent donc pas être emballés en carton à bord des bateaux. Par conséquent, il a fallu construire un bâtiment aux normes européennes pour conditionner les produits à terre, permettant par la même occasion d’accélérer les opérations de déchargement.

Le principe de fonctionnement de ce bâtiment est de permettre le déchargement des produits congelés en vrac pour les stocker dans une chambre froide négative et de les conditionner en cartons avant leur expédition par containers frigorifiques. Toutes les opérations sont réalisées dans les conditions d’hygiène strictement conformes à la réglementation européenne.

Le bâtiment logistique, mis en exploitation en décembre 1999, est constitué de :

  • Une chambre froide négative de stockage des produits bruts (-20°C) de 73 m² ;
  • Une salle de conditionnement des produits (+14°C) de 74 m² ;
  • 2 chambres froides négatives tampon (-20°C) de 31 m² chacune ;
  • Une chambre froide négative de stockage d’appâts (-20°C) de 34 m² ;
  • Un sas isotherme de 50 m² ;
  • Une salle de stockage des bacs de 19 m² ;
  • Une salle de lavage des bacs de 12 m² ;
  • Une salle de stockage des cartons de 24 m² ;
  • Bureau, sanitaires, vestiaire de 49 m².

Sa surface est de 397 m² dont 243 m² destinés à l’emballage et au stockage frigorifique.

Ce bâtiment doit permettre le traitement et le conditionnement d’environ 5.000 T de poissons par an.

A l’extérieur de ce bâtiment sont prévues 9 prises containers.

Les tours à glace

Les tours à glace sont un élément indispensable pour les activités de pêche fraîche. Les bateaux, avant chaque marée, prennent entre 4 et 10 tonnes de glace. Le Port de Pêche de Papeete est équipé, depuis avril 1994, d’une tour à glace dont les caractéristiques sont les suivantes :

  • Capacité de production de 24 tonnes/24 h ;
  • Capacité de stockage de 40 tonnes.

Afin de sécuriser la production et pour faire face à l’augmentation du nombre de bateaux de pêche fraîche, une seconde tour à glace a été mise en service en 2004, dont les caractéristiques sont les suivantes :

  • Capacité de production de 30 tonnes/24 h ;
  • Capacité de stockage de 40 tonnes ;
  • Système de distribution directe aux navires ;
  • Coût : 130 millions de F Cfp TTC (génie civile et équipements).

L’assainissement

Les travaux d’assainissement commencés en novembre 2001 se sont achevés en septembre 2002. L’ouvrage comprend :

  •   177 m de réseau terrestre de collecte des eaux usées des 3 bâtiments de mareyage du Port de Pêche ;
  •   Une station de tamisage et de compactage des déchets de 54 m² ;
  •   Un émissaire de 940 m dans le lagon, traversant le récif barrière pour rejeter les effluents à l’extérieur de ce récif, à 20 m de profondeur.

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