Rencontre avec des représentants de la communauté maorie et visite d’un site d’aquaculture

Après la signature, lundi soir, du Plan de coopération entre la Polynésie française et la Nouvelle-Zélande, le Président Edouard Fritch a poursuivi sa visite officielle en Nouvelle-Zélande, en rencontrant, à Wellington, plusieurs représentants de la communauté maorie.

Le Président a ainsi pu s’entretenir avec des représentants de Te Ohu Kaimoana, du Maori Tourism and Maori Trustee – Te Tumu Paeroa. La communauté maorie s’est, au cours des dernières années, beaucoup plus impliquée dans des projets économiques en Nouvelle-Zélande. C’est vrai ainsi dans le secteur de la pêche, où les Maoris tiennent une place prépondérante, mais également dans des projets alliant souvent tourisme et découvertes culturelles.

Une réunion annuelle importante, sur ces thématiques, est prévue début octobre, à proximité de Rotorua, dans l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, et il a été proposé que des personnes venant de Polynésie française puissent participer à des événements afin de voir comme le développement économique a pu être concilié avec la préservation et la promotion de la culture maorie, en Nouvelle-Zélande.

Avant de revenir à Tahiti, le Président, accompagné du Consul général de Nouvelle-Zélande pour la Polynésie française, Bruce Shepherd, a eu également l’occasion de visiter l’important site d’aquaculture de Ruakaka situé à environ 130 km au nord de la ville d’Auckland, qui dépend du NIWA, un institut national de recherches.

Financé à 50% par le gouvernement néo-zélandais, mais dépendant aussi de ses propres ressources et du secteur privé, cette institut illustre parfaitement la vision néo-zélandaise du concept de recherche et développement, tel qu’évoqué dans le Plan de coopération signé la veille par le président Fritch. Avec une dizaine de sites répartis sur l’ensemble de la Nouvelle-Zélande, un navire de recherche, et plus de 500 employés, cet institut effectue des recherches sur le climat mais également sur le milieu maritime. A ce titre, en particulier dans l’antenne de Ruakaka visitée par le Président, cet institut a notamment développé un savoir-faire en matière d’aquaculture qui peut intéresser la Polynésie française, notamment en termes de formation pour de jeunes Polynésiens.

Guidé en particulier par le responsable scientifique pour l’aquaculture Andrew Forsythe, le Président a pu découvrir le savoir-faire acquis dans ce centre dans la gestion de cette filière, de la prise en charge des juvéniles jusqu’à la commercialisation, dans une démarche visant à concilier recherche et développement économique. Le centre de Ruakaka a déjà accueilli et formé par le passé des étudiants venus d’autres îles du Pacifique, et ayant des niveaux de formation variables pouvant aller jusqu’au doctorat.