{"id":23869,"date":"2021-03-01T08:50:04","date_gmt":"2021-03-01T18:50:04","guid":{"rendered":"http:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/?p=23869"},"modified":"2021-03-01T09:30:21","modified_gmt":"2021-03-01T19:30:21","slug":"les-ressources-thonieres","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/2021\/03\/01\/les-ressources-thonieres\/","title":{"rendered":"Les ressources thoni\u00e8res"},"content":{"rendered":"

LES RESSOURCES THONI\u00c8RES<\/strong><\/span><\/h1>\n<\/div>
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LE THON<\/span><\/h1>\n<\/div>
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Les thons sont des poissons p\u00e9lagiques hauturiers migrateurs qui ont une distribution mondiale en zone temp\u00e9r\u00e9e et tropicale. Ils appartiennent \u00e0 la famille des Scombridae, qui regroupe 49 esp\u00e8ces.<\/p>\n

Le terme thon d\u00e9signe plusieurs esp\u00e8ces de poissons oc\u00e9aniques appartenant au groupe des Thunnini. Au sein de ce groupe, on distingue 14 esp\u00e8ces, r\u00e9parties dans 4 genres : Auxis, Katsuwonus, Euthynnus <\/em>et Thunnus<\/em>.<\/p>\n

Parmi ces 14 esp\u00e8ces, 7 d\u2019entre elles sont d\u2019une importance commerciale majeure : le thon Listao, le thon \u00e0 nageoires jaunes, le thon ob\u00e8se, le thon germon, le thon rouge de l\u2019Atlantique, le thon rouge du Pacifique et le thon rouge du Sud.<\/p>\n

Pr\u00e9sentes dans les trois oc\u00e9ans (\u00e0 l\u2019exception du thon rouge de l\u2019Atlantique et du thon rouge du Pacifique), ces esp\u00e8ces ont pour caract\u00e9ristiques d\u2019\u00eatre hautement migratrices, gr\u00e9gaires et pr\u00e9datrices.<\/p>\n

Le thon fait partie des produits de la mer les plus populaires au niveau mondial. La consommation mondiale de thons est estim\u00e9e \u00e0 0,45 kg par an et par personne<\/strong>, soit 2,2% de la consommation mondiale de poissons.<\/p>\n

La quantit\u00e9 moyenne de poissons consomm\u00e9e en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise est de 54 kg par an et par personne<\/strong> compar\u00e9e \u00e0 une moyenne mondiale \u00e0 16 kg par an et par personne. La consommation de thon a \u00e9t\u00e9 \u00e9valu\u00e9e \u00e0 15 kg par an et par personne<\/strong>, soit 27% de la consommation annuelle.<\/p>\n<\/div>

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RESSOURCES ET EXPLOITATION<\/span><\/h1>\n<\/div>
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Les ressources thoni\u00e8res sont l\u2019objet d\u2019un march\u00e9 international de haute valeur. Pour la seule ann\u00e9e 2019, le volume total des captures des principales esp\u00e8ces thoni\u00e8res commerciales d\u00e9barqu\u00e9es dans l\u2019oc\u00e9an pacifique s\u2019\u00e9l\u00e8ve \u00e0 3,6 millions de tonnes.<\/strong><\/p>\n

Les principaux engins de p\u00eache utilis\u00e9s pour capturer les thons au niveau mondial sont les suivants : la senne, la palangre, la canne et les filets maillants. En Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, la r\u00e8glementation \u00a0de la p\u00eache interdit la p\u00eache \u00e0 la senne et l\u2019utilisation des filets maillants d\u00e9rivants.<\/strong><\/p>\n

Les ressources hauturi\u00e8res sont encore peu exploit\u00e9es dans la zone \u00e9conomique exclusive (ZEE) polyn\u00e9sienne alors qu\u2019elles subissent des pressions croissantes dans le reste de l\u2019oc\u00e9an Pacifique. Les captures de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise ne repr\u00e9sentent qu\u2019une faible part des captures de l\u2019oc\u00e9an Pacifique (0,2 % des captures totales de thons de cet oc\u00e9an et 3,1% des captures de thon germon, 0,4 % des captures de thon ob\u00e8se et 0,1 % des captures de thon \u00e0 nageoires jaunes).<\/p>\n

La p\u00eache hauturi\u00e8re polyn\u00e9sienne cible essentiellement les thons tropicaux (thon germon, thon ob\u00e8se et thon \u00e0 nageoires jaunes) dont les stocks se r\u00e9partissent \u00e0 l\u2019\u00e9chelle de tout le bassin Pacifique. La production de la p\u00eache hauturi\u00e8re est domin\u00e9e par le thon germon (ou thon blanc) qui repr\u00e9sente un peu plus de 50% des d\u00e9barquements.<\/strong> Les autres esp\u00e8ces principales sont le thon \u00e0 nageoires jaunes et le thon ob\u00e8se (environ 35% des d\u00e9barquements). En 2019, nous observons une chute des captures de thon ob\u00e8se compar\u00e9 \u00e0 l\u2019ann\u00e9e 2018 (passage de 1 047 tonnes \u00e0 934 tonnes). Le record de production de la p\u00eache hauturi\u00e8re a \u00e9t\u00e9 enregistr\u00e9 en 2001 avec environ 7 300 tonnes d\u00e9barqu\u00e9es. Ce record reste sensiblement inf\u00e9rieur au potentiel exploitable de fa\u00e7on durable estim\u00e9 \u00e0 14 000 tonnes.<\/p>\n

Depuis cinq ans, la production est rest\u00e9e relativement stable autour de 6 000 tonnes par an, repr\u00e9sentant une valeur estim\u00e9e \u00e0 la premi\u00e8re vente proche de 3 milliards de F CFP.<\/p>\n

La p\u00eache hauturi\u00e8re telle qu\u2019elle est pratiqu\u00e9e en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise n\u2019a pas d\u2019impact significatif sur le milieu physique. Elle peut en revanche avoir des impacts sur d\u2019autres esp\u00e8ces non cibl\u00e9es en capturant accidentellement des requins, des tortues ou des oiseaux de mer.<\/em><\/p>\n<\/div>

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LA POLITIQUE SECTORIELLE DE LA P\u00caCHE HAUTURI\u00c8RE EN POLYN\u00c9SIE FRAN\u00c7AISE<\/span><\/h1>\n<\/div>
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La p\u00eache hauturi\u00e8re est identifi\u00e9e comme un des 3 axes majeurs de d\u00e9veloppement de l\u2019\u00e9conomie polyn\u00e9sienne, apr\u00e8s le tourisme et la perliculture. La valorisation durable des ressources propres fait partie des grandes orientations strat\u00e9giques du Pays.<\/span><\/p>\n

Le d\u00e9veloppement de la p\u00eache hauturi\u00e8re, la p\u00eache au large, est identifi\u00e9 comme un enjeu important pour la cr\u00e9ation durable de richesse et d\u2019emplois, et la s\u00e9curit\u00e9 alimentaire de la population.<\/span><\/p>\n

Le potentiel de d\u00e9veloppement est n\u00e9anmoins bien r\u00e9el mais il doit \u00eatre pr\u00e9cautionneusement proportionn\u00e9 afin de rester dans une exploitation durable tant \u00e9cologiquement, qu\u2019\u00e9conomiquement et socialement.<\/p>\n

La ZEE de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise est avant tout une zone de passage des thons. Le d\u00e9veloppement des p\u00eacheries demandera une plus grande capacit\u00e9 d\u2019exploration de la flotte et une d\u00e9concentration des zones de p\u00eache actuelles afin d\u2019\u00e9viter des baisses potentielles de rendement d\u00e9coulant de ph\u00e9nom\u00e8nes de surp\u00eache localis\u00e9e pour le germon (non encore constat\u00e9s mais \u00e0 surveiller par les statistiques de capture) mais surtout pour cibler les esp\u00e8ces dans leurs zones d\u2019abondance qui fluctuent au cours des saisons. Les zones \u00e0 d\u00e9velopper se situent au Nord de la ZEE (thon ob\u00e8se), dans l\u2019Est de la ZEE (thon germon) ou dans ses parties australes (thon germon et espadon).<\/p>\n

Outre l\u2019int\u00e9r\u00eat de contribuer \u00e0 l\u2019\u00e9conomie du Pays, le recours en priorit\u00e9 aux chantiers locaux pour la construction des navires \u00e0 entrer en flotte, permettra de les \u00e9taler dans le temps, et ainsi de favoriser une adaptation progressive de la fili\u00e8re polyn\u00e9sienne. Le recours aux chantiers \u00e9trangers devra \u00eatre consid\u00e9r\u00e9 avec prudence et en fonction de crit\u00e8res pr\u00e9cis (indisponibilit\u00e9 des chantiers locaux, taille, mat\u00e9riau, strat\u00e9gie de p\u00eache…). Une mont\u00e9e progressive permettra \u00e9galement de v\u00e9rifier que la ressource donne le potentiel attendu et que les march\u00e9s, \u00e0 l\u2019export notamment, se d\u00e9veloppent comme anticip\u00e9. La progressivit\u00e9 permettra \u00e9galement de ne pas reproduire les erreurs du pass\u00e9 avec l\u2019arriv\u00e9e massive en flotte de nouveaux navires sans pr\u00e9paration de la fili\u00e8re.<\/p>\n

Enfin, il convient de consid\u00e9rer que ce d\u00e9veloppement va s\u2019accompagner d\u2019une forte pression sur le budget du Pays, \u00e0 dispositif constant. Il sera n\u00e9cessaire de reconsid\u00e9rer de fa\u00e7on globale les aides fournies \u00e0 la fili\u00e8re. En parall\u00e8le, le financement du Pays au dispositif de formation des marins est n\u00e9cessaire pour que celui-ci r\u00e9ponde aux besoins actuels, qui ne feront que s\u2019amplifier avec un programme de constructions neuves et le vieillissement des capitaines. Des investissements cons\u00e9quents dans les infrastructures du port de p\u00eache sont \u00e9galement n\u00e9cessaires.<\/em><\/strong><\/p>\n<\/div>

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LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES THONI\u00c8RES A DIFF\u00c9RENTES \u00c9CHELLES<\/span><\/h1>\n<\/div>
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Avec une superficie de 4,8 millions de km2<\/sup>, la zone \u00e9conomique exclusive (ZEE) de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise est le deuxi\u00e8me plus grand espace maritime de l\u2019Oc\u00e9an Pacifique apr\u00e8s l\u2019Australie. C\u2019est un atout en termes de ressources marines et de p\u00eache mais \u00e9galement une grande responsabilit\u00e9 en termes de gestion. <\/strong><\/p>\n

L\u2019enjeu est de trouver un \u00e9quilibre durable entre le d\u00e9veloppement d\u2019une \u00e9conomie bleue et une protection forte de l\u2019environnement marin, en proc\u00e9dant notamment \u00e0 une r\u00e9duction des pressions exerc\u00e9es par certaines activit\u00e9s ou certains usages.<\/p>\n

La p\u00eacherie s\u2019est dot\u00e9e d\u2019un cadre de gestion local, avec plusieurs r\u00e9glementations sectorielles d\u00e9j\u00e0 en place ou \u00e0 venir, et mises en coh\u00e9rence dans le cadre du plan de gestion de l\u2019aire marine g\u00e9r\u00e9e (AMG). Par ailleurs, au vu du caract\u00e8re hautement migrateur des ressources thoni\u00e8res, un cadre r\u00e9gional et transfrontalier est \u00e9galement n\u00e9cessaire : le cadre de gestion r\u00e9gional des commissions thoni\u00e8res.<\/p>\n<\/div>

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L\u2019AIRE MARINE G\u00c9R\u00c9E (AMG) : UNE GESTION INT\u00c9GR\u00c9E A L\u2019\u00c9CHELLE DE LA ZEE<\/span><\/h1>\n<\/div>
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Par arr\u00eat\u00e9 du conseil des ministres n\u00b0 507 \/ CM du 3 avril 2018, la ZEE de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise a \u00e9t\u00e9 class\u00e9e en aire marine g\u00e9r\u00e9e de cat\u00e9gorie VI du code de l\u2019environnement (espace prot\u00e9g\u00e9, g\u00e9r\u00e9 principalement \u00e0 des fins d\u2019utilisation durable des ressources et des \u00e9cosyst\u00e8mes naturels).<\/strong><\/p>\n

Le plan de gestion de l\u2019aire marine g\u00e9r\u00e9e de Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, nomm\u00e9e aussi \u00abTainui Atea\u00bb, a \u00e9t\u00e9 formalis\u00e9 par arr\u00eat\u00e9 en date du 6 avril 2020. Il pr\u00e9sente les enjeux, les objectifs et les mesures principales prises pour la bonne gestion de l\u2019espace maritime polyn\u00e9sien.<\/p>\n

Une grande partie des mesures de gestion, notamment r\u00e9glementaires, sont ant\u00e9rieures \u00e0 la mise en place de l\u2019aire marine g\u00e9r\u00e9e, certaines ayant plus de 20 ans.<\/p>\n

L\u2019aire marine g\u00e9r\u00e9e \u00abTainui Atea\u00bb est construite sur le principe polyn\u00e9sien de l\u2019appartenance de l\u2019Homme \u00e0 la nature et sur le lien \u00e9troit qu\u2019entretiennent les peuples de la mer avec l\u2019oc\u00e9an et l\u2019environnement. Le message est \u00e9galement que les aires marines g\u00e9r\u00e9es ne sont qu\u2019un outil de gestion parmi d\u2019autres et que des mesures de protection fortes peuvent exister hors aire marine prot\u00e9g\u00e9e (AMP).<\/p>\n

Le parti pris par la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise est de promouvoir au niveau r\u00e9gional une approche de la pr\u00e9servation de l\u2019environnement int\u00e9grant l\u2019Homme et ses activit\u00e9s, ax\u00e9e \u00e0 la fois sur la pr\u00e9caution et la pr\u00e9vision, dans un contexte de forte \u00e9volutivit\u00e9 du milieu marin face au changement climatique.<\/p>\n

Une planification sur 3 ann\u00e9es est propos\u00e9e, pour obtenir un plan de travail fin et concret et pour pouvoir mieux \u00e9valuer et s\u2019adapter.<\/p>\n

Le plan d\u2019action se d\u00e9cline en 4 grands enjeux. Le premier : \u201cUne p\u00eache durable minimisant l\u2019impact environnemental\u201d encadre la p\u00eache hauturi\u00e8re et c\u00f4ti\u00e8re afin d\u2019assurer, notamment, la gestion de la ressource thoni\u00e8re en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise.<\/p>\n

L\u2019enjeu de conserver un espace maritime sans surp\u00eache est primordial pour la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise et se traduit par 4 grands objectifs et 12 mesures.<\/strong><\/span><\/p>\n

De mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale l\u2019objectif est de ma\u00eetriser l\u2019effort de p\u00eache dans les zones les plus exploit\u00e9es (zone Soci\u00e9t\u00e9 et Nord Tuamotu), tout en favorisant l\u2019\u00e9largissement du rayon d\u2019action de la flotte hauturi\u00e8re dans d\u2019autres zones (Marquises, Australes, Gambier, zones adjacentes de la ZEE).<\/p>\n<\/div>

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LES 4 GRANDS OBJECTIFS ET LES 12 MESURES ASSOCI\u00c9ES MISES EN PLACE
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    Le contr\u00f4le de l\u2019effort de p\u00eache est renforc\u00e9<\/span><\/em><\/strong><\/h2>\n<\/li>\n<\/ol>\n

    MESURE 1<\/strong><\/span><\/p>\n

    R\u00e9guler les entr\u00e9es en flotte et garantir un acc\u00e8s \u00e9quitable \u00e0 la ressource.<\/p>\n

    Application d\u2019un numerus clausus pour contr\u00f4ler la taille et la cadence d\u2019entr\u00e9e en flotte et valider les crit\u00e8res d\u2019\u00e9valuation des demandes de licence de p\u00eache professionnelle.<\/em><\/p>\n

    MESURE 2<\/strong><\/span><\/p>\n

    Mettre en place un zonage par archipel pour r\u00e9server des zones de p\u00eache \u00e0 la flotte c\u00f4ti\u00e8re.<\/p>\n

    D\u00e9finition d\u2019un zonage qui pourra \u00eatre propre \u00e0 chaque archipel avec une priorit\u00e9 donn\u00e9e aux \u00eeles qui n\u2019ont pas de lagon ou dans lesquelles la population est nombreuse par rapport \u00e0 la superficie du lagon.<\/em><\/p>\n

    MESURE 3<\/strong><\/span><\/p>\n

    Am\u00e9liorer les connaissances scientifiques sur les esp\u00e8ces cibl\u00e9es et le potentiel de p\u00eache dans un contexte de changement climatique.<\/p>\n

    La Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise doit contribuer \u00e0 l\u2019\u00e9valuation des stocks exploit\u00e9s et \u00e0 la collecte d\u2019information sur la distribution de la ressource \u00e0 l\u2019\u00e9chelle de l\u2019Oc\u00e9an Pacifique.<\/em><\/p>\n

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    1. \n

      L\u2019exploitation des zones distantes de la ZEE et des eaux internationales est soutenue<\/strong><\/em><\/span><\/h2>\n<\/li>\n<\/ol>\n

      MESURE 4<\/strong><\/span><\/p>\n

      Financer des campagnes exploratoires pour optimiser l\u2019exploitation de la ZEE polyn\u00e9sienne par la flotte hauturi\u00e8re et c\u00f4ti\u00e8re.<\/p>\n

      Des campagnes de p\u00eache exploratoires sont n\u00e9cessaires pour connaitre la distribution spatio-temporelle des stocks et s\u00e9curiser les d\u00e9veloppements de la flotte hauturi\u00e8re.<\/em><\/p>\n

      MESURE 5<\/strong><\/span><\/p>\n

      Mettre en place un r\u00e9gime de sortie de la zone \u00e9conomique exclusive.<\/p>\n

      L\u2019autorisation de p\u00eacher en dehors de la ZEE n\u2019est pas \u00e9voqu\u00e9e. Il convient de mettre en place une proc\u00e9dure n\u00e9cessaire pour la d\u00e9livrance des autorisations de sortie de la ZEE et leur d\u00e9claration aux organisations r\u00e9gionales des p\u00eaches.<\/em><\/p>\n

      MESURE 6<\/strong><\/span><\/p>\n

      D\u00e9fendre les int\u00e9r\u00eats de l\u2019AMG au sein des organisations r\u00e9gionales des p\u00eaches.<\/p>\n

      La Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise doit veiller \u00e0 ce que ses aspirations et son mod\u00e8le de p\u00eache durable y soient reconnus et pr\u00e9serv\u00e9s. Cela doit passer par la participation active aux travaux des instances r\u00e9gionales et internationales et \u00e0 la cr\u00e9ation de partenariats avec les autres Pays pour faire adopter les mesures de gestion ad\u00e9quates.<\/em><\/p>\n

        \n
      1. \n

        L\u2019impact sur les esp\u00e8ces non cibl\u00e9es et les \u00e9cosyst\u00e8mes marins est significativement limit\u00e9<\/span><\/strong><\/em><\/h2>\n<\/li>\n<\/ol>\n

        MESURE 7<\/strong><\/span><\/p>\n

        G\u00e9n\u00e9raliser les tactiques de p\u00eache et les outils limitant les interactions avec les esp\u00e8ces prot\u00e9g\u00e9es.<\/p>\n

        Identifier et rendre obligatoire les pratiques qui permettent de minimiser les impacts potentiels de la p\u00eache sur les esp\u00e8ces non cibl\u00e9es et en particulier celles qui sont prot\u00e9g\u00e9es. <\/em><\/p>\n

        MESURE 8<\/strong><\/span><\/p>\n

        P\u00e9renniser le programme d\u2019observateurs embarqu\u00e9s pour \u00e9valuer les interactions li\u00e9es aux activit\u00e9s de p\u00eache.<\/p>\n

        Cela s\u2019effectue \u00e0 travers l\u2019embarquement de personnel d\u00e9di\u00e9 et sp\u00e9cifiquement form\u00e9.<\/em><\/p>\n

        MESURE 9<\/strong><\/span><\/p>\n

        \u00c9tudier l\u2019utilisation de nouvelles technologies pour renforcer les observations en mer.<\/p>\n

        Des tests doivent \u00eatre men\u00e9s pour \u00e9tudier l\u2019installation de cam\u00e9ras embarqu\u00e9es et le traitement automatis\u00e9 des images.<\/em><\/p>\n

        MESURE 10<\/strong><\/span><\/p>\n

        \u00c9valuer l\u2019impact des DCP d\u00e9rivants \u00e9trangers dans les eaux polyn\u00e9siennes.<\/p>\n

        Quantifier l\u2019amplitude du ph\u00e9nom\u00e8ne et les effets directs pour la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, par la mise en place des programmes de suivi de la d\u00e9rive et de l\u2019\u00e9chouement de ces dispositifs.<\/em><\/p>\n

          \n
        1. \n

          La p\u00eache polyn\u00e9sienne est reconnue \u00e9co responsable et pour la qualit\u00e9 de ses produits<\/span><\/strong><\/em><\/h2>\n<\/li>\n<\/ol>\n

          MESURE 11<\/strong><\/span><\/p>\n

          P\u00e9renniser la d\u00e9marche d\u2019\u00e9co-certification MSC de la p\u00eacherie hauturi\u00e8re.<\/p>\n

          La Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise doit veiller \u00e0 conserver la labellisation (\u00e9co-certification MSC) obtenue en 2018 pour le thon germon et le thon \u00e0 nageoires jaunes et \u00e9valuer les possibilit\u00e9s d\u2019extension \u00e0 d\u2019autres esp\u00e8ces.<\/em><\/p>\n

          MESURE 12<\/strong><\/span><\/p>\n

          Certifier le port de p\u00eache ISO 14 001.<\/p>\n

          L\u2019objectif est d\u2019asseoir l\u2019excellence sanitaire et environnementale de l\u2019activit\u00e9 de la p\u00eache hauturi\u00e8re.<\/em><\/p>\n

          L\u2019oc\u00e9an est aujourd\u2019hui d\u2019embl\u00e9e un enjeu d\u2019envergure internationale. Pour la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, le classement de sa zone \u00e9conomique exclusive en aire marine g\u00e9r\u00e9e rassemble des enjeux \u00e9conomiques et \u00e9cologiques pour le Pays mais surtout des enjeux g\u00e9opolitiques.<\/strong><\/span><\/p>\n<\/div>

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          LE CADRE DE GESTION R\u00c9GIONAL DES COMMISSIONS THONI\u00c8RES
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          L\u2019objectif des commissions thoni\u00e8res est d\u2019assurer, par une gestion efficace, la conservation \u00e0 long terme et l\u2019utilisation durable des stocks de poissons chevauchants et de grands migrateurs dans leur aire de comp\u00e9tence, conform\u00e9ment \u00e0 la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 et \u00e0 l\u2019Accord des Nations unies sur les stocks de poissons de 1995.<\/strong><\/span><\/p>\n

          Elles visent \u00e0 r\u00e9soudre notamment les probl\u00e8mes de gestion des p\u00eacheries en haute-mer r\u00e9sultant de la p\u00eache non r\u00e9glement\u00e9e, de la surcapitalisation, de la capacit\u00e9 excessive de la flotte, du changement de pavillon des navires pour \u00e9chapper aux contr\u00f4les, des engins insuffisamment s\u00e9lectifs, des bases de donn\u00e9es peu fiables et de la coop\u00e9ration multilat\u00e9rale insuffisante en mati\u00e8re de conservation et de gestion des stocks de poissons grands migrateurs.<\/p>\n

          La WCPFC<\/strong><\/span><\/h3>\n

          La Western and Central Pacific Fisheries Commission (WCPFC), \u00e0 laquelle la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise participe, a \u00e9t\u00e9 cr\u00e9\u00e9e par la Convention pour la conservation et la gestion des stocks de grands poissons migrateurs (notamment le thon) du Pacifique occidental et central, dite convention de Honolulu, entr\u00e9e en vigueur en 2004.<\/p>\n

          L\u2019IATTC<\/span><\/strong><\/h3>\n

          La Commission Interam\u00e9ricaine du Thon Tropical (C.I.T.T.) est plus commun\u00e9ment appel\u00e9e par son acronyme anglais IATTC (inter-american tropical tuna commission). Cr\u00e9\u00e9e initialement en 1949, elle poss\u00e8de actuellement 21 membres et est r\u00e9gie actuellement par la Convention d\u2019Antigua, entr\u00e9e en vigueur en\u00a0 2010. La France est membre, en qualit\u00e9 de ses territoires dans le Pacifique, Clipperton et la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise.<\/p>\n

          La Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise a la particularit\u00e9 de se situer dans la zone de chevauchement des deux organisations r\u00e9gionales de p\u00eache ci-dessus.<\/p>\n

          Cette situation g\u00e9ographique particuli\u00e8re, avec 100% de sa ZEE dans la zone de comp\u00e9tence de la WCPFC et 80% dans celle de la C.I.T.T., oblige la Polyn\u00e9sie \u00e0 respecter les mesures prises par les deux organisations, notamment en termes de transmission de donn\u00e9es. Cependant, en termes d\u2019application des r\u00e8gles de conservation et de gestion, elle a pu choisir de n\u2019appliquer que les mesures de la WCPFC.<\/p>\n<\/div>

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          Source : Magazine Hotu Moana n\u00b03<\/a><\/span><\/p>\n<\/div>

          <\/div><\/div><\/div><\/div><\/div>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"","protected":false},"author":39,"featured_media":0,"comment_status":"closed","ping_status":"closed","sticky":false,"template":"","format":"aside","meta":{"_acf_changed":false,"_seopress_robots_primary_cat":"none","_seopress_titles_title":"","_seopress_titles_desc":"","_seopress_robots_index":"","footnotes":""},"categories":[3,180,253,156,182,277,276,223],"tags":[],"acf":[],"_links":{"self":[{"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/23869"}],"collection":[{"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/posts"}],"about":[{"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/types\/post"}],"author":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/users\/39"}],"replies":[{"embeddable":true,"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/comments?post=23869"}],"version-history":[{"count":0,"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/posts\/23869\/revisions"}],"wp:attachment":[{"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/media?parent=23869"}],"wp:term":[{"taxonomy":"category","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/categories?post=23869"},{"taxonomy":"post_tag","embeddable":true,"href":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/wp-json\/wp\/v2\/tags?post=23869"}],"curies":[{"name":"wp","href":"https:\/\/api.w.org\/{rel}","templated":true}]}}