{"id":23910,"date":"2024-02-29T13:05:24","date_gmt":"2024-02-29T23:05:24","guid":{"rendered":"http:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/?page_id=23910"},"modified":"2024-02-29T14:26:19","modified_gmt":"2024-03-01T00:26:19","slug":"dcp-ancres-et-derivants-differences","status":"publish","type":"page","link":"https:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/cartes-thematiques\/dcp-ancres-et-derivants-differences\/","title":{"rendered":"DCP ancr\u00e9s et DCP d\u00e9rivants, quelles diff\u00e9rences"},"content":{"rendered":"
DCP ancr\u00e9s et DCP d\u00e9rivants, <\/span><\/p>\n quelles diff\u00e9rences ?<\/span><\/p>\n<\/div> <\/a>Sommaire<\/span><\/p>\n Cliquez sur la partie qui vous int\u00e9resse pour y acc\u00e9der directement.<\/span><\/p>\n<\/div> Les dispositifs de concentration de poissons (DCP) sont des structures flottantes qui attirent les poissons et permettent ainsi d\u2019identifier les points de regroupement de leurs populations, ce qui facilite la p\u00eache. Les DCP peuvent \u00eatre ancr\u00e9s ou d\u00e9rivants et mis \u00e0 l\u2019eau par l\u2019homme. S\u2019il s\u2019agit dans certains cas d\u2019un formidable outil pour la p\u00eache artisanale, ils peuvent \u00e9galement pr\u00e9senter un v\u00e9ritable danger pour le milieu marin et la survie des esp\u00e8ces. En Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, la p\u00eache autour des DCP ancr\u00e9s est soumise \u00e0 un encadrement r\u00e9glementaire bien d\u00e9fini, alors que les DCP d\u00e9rivants sont issus de la p\u00eache \u00e0 la senne, une technique de p\u00eache industrielle interdite sur l\u2019ensemble des eaux polyn\u00e9siennes.<\/span><\/p>\n<\/div> Ces structures sont ancr\u00e9es au fond marin de sorte qu\u2019elles ne d\u00e9rivent pas. Elles sont utilis\u00e9es pour la p\u00eache artisanale c\u00f4ti\u00e8re dans de nombreux territoires insulaires des r\u00e9gions tropicales.<\/span><\/p>\n En Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, les DCP ancr\u00e9s sont mis en place par la Direction des ressources marines (DRM) autour des \u00eeles polyn\u00e9siennes, et implant\u00e9s selon la r\u00e9glementation en vigueur. \u00c0 l\u2019heure actuelle, on compte 82 DCP actifs : 35 dans l\u2019archipel de la Soci\u00e9t\u00e9, 7 aux Australes, 12 aux Marquises et 28 aux Tuamotu.<\/span><\/p>\n Ils ont pour objectif d\u2019aider les artisans p\u00eacheurs tout en limitant au maximum l\u2019impact \u00e9cologique sur le milieu marin :<\/span><\/p>\n Utilis\u00e9s pour la p\u00eache industrielle, les DCP d\u00e9rivants sont exploit\u00e9s par les thoniers et autres grands navires de p\u00eache. Ces DCP peuvent \u00eatre coupl\u00e9s \u00e0 des balises GPS et des sondes permettant de d\u00e9terminer la quantit\u00e9 et m\u00eame les esp\u00e8ces de poissons concentr\u00e9s autour du dispositif. Dans l\u2019oc\u00e9an Pacifique Ouest et Central, on estime qu\u2019entre 44 000 et 65 000 DCP d\u00e9rivants sont d\u00e9ploy\u00e9s annuellement. Parmi eux, chaque ann\u00e9e, entre 30 000 et 42 000 DCP coulent et entre 9 000 et 13 000 DCP \u00e9chouent sur les r\u00e9cifs (92 %), les plages ou les mangroves, entrainant des d\u00e9g\u00e2ts majeurs sur ces \u00e9cosyst\u00e8mes, et la faune et la flore qui y sont inf\u00e9od\u00e9s.<\/span><\/p>\n Bien que la p\u00eache \u00e0 la senne soit interdite en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, les DCP d\u00e9rivants affluent sur le territoire, en provenance des zones de p\u00eache voisines qui, elles, autorisent leur utilisation. La pr\u00e9sence de ces dispositifs soul\u00e8ve de nombreuses probl\u00e9matiques environnementales :<\/span><\/p>\n Si vous voulez d\u00e9clarer un DCP d\u00e9rivant<\/em>,<\/strong> vous pouvez remplir le formulaire cliquez ICI \u232a<\/span> La Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise est depuis longtemps investie dans la gestion raisonn\u00e9e de ses ressources marines. Les anc\u00eatres polyn\u00e9siens avaient ainsi d\u00e9j\u00e0 mis en place des \u00ab rahui \u00bb, c\u2019est-\u00e0-dire des interdictions ou restrictions de p\u00eache sur une dur\u00e9e ou une zone d\u00e9termin\u00e9e. Cette pratique perdure encore aujourd\u2019hui, dans l\u2019objectif de permettre aux ressources naturelles de se reconstituer et d\u2019\u00e9viter ainsi leur surexploitation.<\/span><\/p>\n De nombreuses mesures assurent ainsi une gestion durable des ressources marines polyn\u00e9siennes, notamment :<\/span><\/p>\n La Direction des ressources marines (DRM) joue un r\u00f4le crucial et sensible dans la gestion et la pr\u00e9servation des ressources marines de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise. Elle repr\u00e9sente le territoire au sein des organisations r\u00e9gionales de gestion de la p\u00eache (ORGP), organismes internationaux charg\u00e9s de surveiller et g\u00e9rer les stocks des ressources halieutiques migratrices (ex : les thonid\u00e9s) sur une zone g\u00e9ographique sp\u00e9cifique. \u00c0 ce titre, la DRM d\u00e9fend les int\u00e9r\u00eats polyn\u00e9siens face aux pays autorisant la p\u00eache \u00e0 la senne et l\u2019usage des DCP d\u00e9rivants.<\/span><\/p>\n La DRM r\u00e9alise \u00e9galement une \u00e9tude scientifique quant aux DCP d\u00e9rivants et aux probl\u00e9matiques qu\u2019ils engendrent sur le territoire. Au sein de cette \u00e9tude, les scientifiques ont cr\u00e9\u00e9 des mod\u00e8les informatiques pour calculer divers param\u00e8tres comme les probabilit\u00e9s d\u2019entr\u00e9e de ces dispositifs dans la ZEE, leur probabilit\u00e9 d\u2019\u00e9chouage ou encore leur temps de d\u00e9rive. Cette analyse permettra de mieux comprendre ce ph\u00e9nom\u00e8ne d\u00e9vastateur, d\u2019appuyer les prises de position polyn\u00e9siennes au sein des ORGP, mais \u00e9galement d\u2019envisager des mesures plus drastiques telles que l\u2019obligation de r\u00e9cup\u00e9ration des DCP d\u00e9rivants par les navires dont ils sont issus.<\/span><\/p>\n Dans le cadre du programme DCPech men\u00e9 conjointement par la Direction des ressources marines (DRM), l\u2019Institut de Recherche pour le D\u00e9veloppement (IRD) et l\u2019Universit\u00e9 de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise (UPF), vous pouvez remplir un questionnaire permettant de d\u00e9crire, localiser et identifier les DCP d\u00e9rivants que vous rencontrez.<\/span><\/p>\n Ces informations viendront en appui \u00e0 l\u2019\u00e9tude scientifique sur les DCP d\u00e9rivants, permettant notamment de faciliter l’\u00e9laboration de strat\u00e9gies de r\u00e9cup\u00e9ration pour traitement de ces d\u00e9chets de la p\u00eache industrielle \u00e9trang\u00e8re et les n\u00e9gociations au sein des ORGP. \u00c0 terme, il s\u2019agit de prot\u00e9ger le milieu marin polyn\u00e9sien ainsi que les activit\u00e9s de p\u00eache artisanale et locale.<\/span><\/p>\n<\/div> L\u2019objectif du programme DCP en Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise \u00e9tait de reproduire ce ph\u00e9nom\u00e8ne de concentration d\u2019esp\u00e8ces p\u00e9lagiques autour de dispositifs artificiels ancr\u00e9s en pleine mer. Initi\u00e9 en 1981 et enti\u00e8rement financ\u00e9 par le Pays, le programme DCP est g\u00e9r\u00e9 par le service en charge de la p\u00eache (actuelle Direction des ressources marines) et a permis d\u2019accompagner le d\u00e9veloppement de la flottille artisanale de p\u00eache c\u00f4ti\u00e8re dans la Soci\u00e9t\u00e9, largement compos\u00e9e d\u2019embarcation motoris\u00e9e de type \u00ab poti marara \u00bb.<\/span><\/p>\n En outre, les DCP sont souvent utilis\u00e9s par les plaisanciers qui pratiquent la p\u00eache de subsistance ou les concours de p\u00eache, mais \u00e9galement par les compagnies charters de p\u00eache sportive qui assurent une activit\u00e9 touristique de r\u00e9putation mondiale.<\/span><\/p>\n Aujourd\u2019hui, ce programme a \u00e9t\u00e9 largement \u00e9tendu aux archipels \u00e9loign\u00e9s pour plusieurs raisons :<\/span><\/p>\n Un DCP est compos\u00e9 de 3 parties : <\/span><\/p>\n En fonction de la profondeur, du site d\u2019ancrage et des moyens disponibles sur place (unit\u00e9 ou barge mise \u00e0 disposition par les coop\u00e9ratives de p\u00eache ou municipalit\u00e9), le co\u00fbt du DCP varie entre 150 000 Fcfp et 800 000 Fcfp. De m\u00eame, en fonction du civisme et du respect des utilisateurs, la dur\u00e9e de vie peut varier entre une semaine et 5 ann\u00e9es.<\/span><\/p>\n Depuis la cr\u00e9ation du programme, 755 DCP ont \u00e9t\u00e9 \u00ab officiellement \u00bb ancr\u00e9s dans l\u2019ensemble des archipels de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise, dont 335 de type SPAR (premiers mod\u00e8les relativement volumineux et couteux) et 420 de type Oc\u00e9an indien (mod\u00e8les l\u00e9gers, \u00e9conomiques et plus facilement transportables et d\u00e9ployables).<\/span><\/p>\n Au 18\/12\/2020, 100 DCP sont actuellement en place et actifs, principalement dans les archipels de la Soci\u00e9t\u00e9, des Tuamotu de l\u2019Ouest et du Centre, et des Marquises. Leur position g\u00e9ographique est consultable dans un fichier accessible sur le site internet de la DRM (http:\/\/www.ressources-marines.gov.pf\/lesdcp\/dcp\/<\/em><\/a><\/span>), qui est\u00a0 syst\u00e9matiquement actualis\u00e9 apr\u00e8s chaque campagne d\u2019ancrage de DCP.<\/span><\/p>\n Les restrictions li\u00e9es \u00e0 la Covid-19 n\u2019ont pas permis d\u2019ancrer des DCP aux Australes et dans le reste de l\u2019archipel des Tuamotu-Gambier en 2020, et le parc de DCP correspondant devrait \u00eatre prioritairement compl\u00e9t\u00e9 en 2021.<\/span><\/p>\n<\/div>Enjeux et impacts \u00e9cologiques<\/span><\/h1>\n<\/div>
Les DCP ancr\u00e9s<\/span><\/h2>\n<\/div>
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Les DCP d\u00e9rivants<\/span><\/h2>\n<\/div>
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\n<\/span><\/p>\n<\/div>Une gestion exemplaire des ressources maritimes<\/span><\/h2>\n
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R\u00f4le de la Direction des ressources marines<\/span> <\/span><\/h2>\n
R\u00e9colte de donn\u00e9es concernant les DCP d\u00e9rivants<\/span><\/h2>\n
Programme d\u2019ancrage de dispositifs de concentration de poissons (DCP)<\/span><\/h1>\n<\/div>
Objectifs<\/span><\/h2>\n
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Composition \u2013 Co\u00fbt – Dur\u00e9e de vie<\/span><\/h2>\n
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Parc de DCP de la Polyn\u00e9sie fran\u00e7aise<\/span><\/h2>\n